Comment ça, tu veux t’expatrier !? Tu ne veux plus nous voir ? Et d’abord… qu’est-ce que tu fuis ?
Voilà à quel genre de réflexion se trouvent quelquefois confrontés ceux qui ont décidé de travailler à l’étranger. Et si nous cherchions une solution d’aborder plus positivement et sereinement la question de l’expatriation ?
Pour cela, j’ai eu la chance de réaliser 5 interviews d’expatriés et de leur famille. Découvrez dans ce premier épisode, l’interview d’une femme d’expatrié, mère de deux enfants scolarisés qui ne parlaient pas anglais. Nous verrons également ce qui peut se passer quand des adultes partent à l’étranger pour « sauver leur couple ».
Si vous préférez découvrir ce podcast au travers d’un montage photos, cliquez ici pour accéder à sa version YouTube. Sa description contient également un sommaire interactif.
Sommaire du 1er épisode, s’expatrier en famille
5 interviews d’expatriés et parents d’expatrié en 2 épisodes
J’ai choisi de ne pas tronquer certaines informations et confidences parce que je suis fondamentalement persuadée que cela peut avoir une vraie valeur ajoutée pour les candidats au départ et pour leurs familles.
De fait, cette enquête est très longue. Je vais donc réaliser 2 épisodes sur l’expatriation.
Surtout n’hésitez pas à la faire connaître afin que tous ces enseignements puissent servir au plus grand nombre. Je vous en remercie par avance.
Episode 1 : S’expatrier en famille (en couple avec enfants scolarisés) aux USA. Vision d’une femme d’expatrié.
Dans le premier épisode, nous verrons le cas de Géraldine qui est partie en couple avec deux enfants scolarisés aux États-Unis. Nous verrons avec elle les réticences de son père.
Nous avons un petit peu dévié sur son arrivée là-bas : ce qu’elle nous conseille par rapport aux enfants scolarisés qui ne parlent pas du tout anglais et ses erreurs.
Nous verrons également la vie d’une femme d’expatrié. Elle a également souhaité partager avec nous la question du couple quand l’idée est de s’expatrier pour sortir du quotidien et “sauver un couple” en difficulté.
Photo Pixabay
Episode 2 : S’expatrier comme jeune actif en Nouvelle Zélande, Polynésie, Australie et au Canada. Vision d’un adolescent qui part à l’étranger et celle de ses parents.
Le deuxième épisode (diffusé prochainement) concernera ces jeunes adultes qui décident de partir à l’autre bout du monde. Et pour cela, j’ai eu la chance de réaliser quatre interviews.
Deux interviews d’expatriés, un garçon et une fille de deux profils complètement différents.
Karine est un bac+5 qui une fois qu’elle était rentrée dans la vie professionnelle a décidé de retourner au Canada là où elle avait fait son stage pour s’y installer.
Et le parcours d’Aurélien qui a choisi de partir dès ses 19 ans apprendre l’anglais mais à l’autre bout du monde. Depuis, il n’a de cesse de revenir quelques années en France puis de repartir. Il est allé en Nouvelle Zélande, Polynésie française et en Australie.
J’ai eu la chance de pouvoir interviewer la mère d’Aurélien qui a toujours été positive quant au départ de son fils. Ainsi que le père d’Aurélien qui lui a dû un petit peu évoluer sur le sujet.
Avec Aurélien nous avons fait deux petites digressions. La première sur ce qu’il faut savoir avant de s’expatrier en Nouvelle Zélande et en Australie. La seconde concerne l’idée de s’expatrier afin d’assumer son homosexualité.
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Partagez cette enquête à les futurs expatriés et leur famille pour que ces conseils servent au pus grand nombre.
Synthèse de “Comment annoncer sa décision de s’expatrier à l’autre bout du monde “?
Alors comme d’habitude, je vais commencer par la fin.
Je vais vous proposer une synthèse de ce que j’ai retenu de ces 5 interviews le reste de ce podcast vous permettra de faire votre propre opinion.
Conseil aux expatriés et candidats à l’expatriation
Chers expatriés ou candidats au départ, en toute objectivité, même si c’est agaçant de reconnaître, la réticence de votre entourage est une bienveillance certes mal exprimée mais ça reste de la bienveillance malgré tout.
Donc faites votre possible pour les rassurer et leur présenter votre expatriation comme un projet réfléchi et à forte valeur ajoutée.
Afin de lutter contre les petites phrases un peu blessantes des étapes à réaliser afin de mettre un terme à ces petites phrases agaçantes sans pour autant aller à l’affrontement.
Conseil pour l’entourage des expatriés et futurs expatriés
À tous ceux qui ont du mal à laisser partir à l’étranger leurs proches pour paraphraser un de nos experts, essayez de faire un “effort intellectuel” pour tenter de les soutenir dans leur décision même si cette dernière ne correspond pas à vos valeurs.
S’expatrier pour fuir
Les expatriés sont souvent accusés de partir pour fuir mais en réalité ils partent surtout en quête d’eux-mêmes. C’est visuellement redoutablement efficace mais pour autant ce n’est pas magique. Les problèmes perdurent sauf que vous avez pris suffisamment de recul pour pouvoir les affronter sereinement.
Les avantages de l’expatriation vus par un père d’expatrié
Mais la plus belle des conclusions nous a été offerte par Jean-Marc, le papa d’Aurélien. Je ne vais pas vous la spolier et je vais vous la laissez découvrir. Il est aujourd’hui parfaitement convaincu de la formidable opportunité que représente l’expatriation tant pour le développement personnel des jeunes actifs que pour leurs carrières professionnelles.
Présentation de Géraldine, femme d’expatrié
Débutons ce premier épisode avec mon entretien avec Géraldine et la vision d’une femme d’expatrié, maman de 2 enfants scolarisés.
– Alex de ISDD : « Bonjour Géraldine. Je te remercie pour ton témoignage. En fait, j’ai rebondi sur un commentaire que tu as fait sous mon appel à témoins sur Facebook. Tu t’es expatriée… »
– Géraldine, femme d’expatrié : « En 2006, mon mari a eu une promotion à l’étranger. Nous sommes partis à Philadelphie (aux Etats-Unis) avec nos deux enfants âgés de 6 et 8 ans. »
Les arguments à présenter quand on s’expatrie avec sa famille
Géraldine, femme d’expatrié : « Nous nous sommes demandés comment nous allions annoncer notre départ. Puisqu’il y avait deux choses qui nous paraissaient être un peu anxiogènes pour eux : la durée et la distance. Nous partions pour au moins 3 ans et sur la côte Est des Etats-Unis.
Pour les enfants, c’était la possibilité de découvrir une nouvelle langue et d’avoir une nouvelle expérience. C’est quelque chose qui nous semblait, à nous, complètement génial. Une ouverture sur un nouveau pays, une nouvelle culture, une nouvelle langue et une autre façon d’apprendre des choses… Voilà, ça nous paraissait être une très belle opportunité surtout à leurs âges (6 et 8 ans) où on n’a pas du tout essuyé de réticences de leur part comme peuvent avoir des ados par exemple qui ne veulent pas quitter leurs copains…
Pour mon mari c’était une opportunité professionnelle, une promotion, une possibilité d’avoir plus de responsabilités, sans compter l’aspect international.
Et quant à moi, du coup, je quittais mon emploi. Je bénéficiais d’un type de congé qui me permettait de ne pas perdre mon emploi mais juste de mettre les choses en suspens. Ce n’est pas le cas d’un grand nombre de femme qui suivent leur mari et qui sont obligées de démissionner ».
C’était vraiment la période idéale. Tout le monde serait gagnant au final.
Géraldine, femme d’expatrié.
S’expatrier à Philadelphie, aux Etats-Unis, avec ses enfants
Géraldine, femme d’expatrié : « J’ai pu me consacrer aux différentes démarches administratives de préparation du voyage etc… Et puis surtout, une fois là-bas, l’organisation des choses et l’acclimatation. Même si ça reste un pays culturellement proche du nôtre il y a quand même tout un tas de choses qui ne se font pas de la même façon qu’en France.
Il y a la barrière de la langue. Je savais dire ‘Where is Brian’ globalement…
Nous, en fait, on a eu une petite réticence par rapport aux enfants et la première année nous les avons placé dans une école française à Philadelphie. Elles ont ainsi appris doucement l’anglais. Mais, comme tout le monde, tant qu’on a le choix entre le français et l’anglais, on privilégie sa langue maternelle. Mais à leurs âges, elles avaient déjà l’oreille un petit peu habituée à l’anglais.
Mon mari, dans le cadre de son travail, parlait anglais toute la journée. Moi, en revanche, j’étais à la maison et ayant mis les enfants dans une école français, le cercle des gens que j’ai commencé à connaître et bien ça a été des français.
Très rapidement notre cercle de connaissances puis d’amis fut composé uniquement de français.
Nous nous sommes vite inscrits dans l’association des français de Philadelphie qui s’appelle ‘Philadelphie Accueil’.
Donc dans ce cadre là, en tout cas en ce qui me concerne, puisque j’étais à la maison, je n’ai pas fait beaucoup de progrès en réalité. Alors que mon mari qui travaillait en permanence avec la langue anglaise a bien progressé.
Les enfants également ont beaucoup progressé. Et dès la seconde année, elles ont intégré l’école américaine. A partir de ce moment là, ce fut fulgurant. »
« Nous sommes passés du schéma où nous parlions anglais devant les enfants pour qu’ils ne comprennent pas au schéma inverse : les enfants nous parlaient en anglais mais nous ne les comprenions pas !«
Géraldine, femme d’expatriés
La vie d’une femme d’expatrié
La première année d’expatriation
– Géraldine, femme d’expatrié : « J’ai fait ‘Desperate housewife’… Mais sans jardinier ! Non, je n’étais pas du tout désespérée !
Les premiers mois, nous étions en résidence meublée compris dans notre « package d’expatriation ».
Nous avons d’abord cherché une maison à louer. On s’est très vite aperçu que les prix n’étaient pas du tout ce qu’on envisageait. Nous avons décidé d’acheter.
Donc en fait, la première année, j’ai effectué à peu près toutes les démarches possibles et imaginables pour l’obtention d’un prêt. Le souci résidait en notre absence de « credit history » (connaissance de son comportement de consommateur et de dépenses). Il m’a fallu faire tout un tas de démarches administratives pour pouvoir emprunter et acheter une maison.
Les enfants allaient à l’école française et je devais les y emmener, ce qui me faisait faire pas mal de kilomètres. »
Ma première année s’est résumée à m’occuper des enfants, des démarches administratives et de l’installation de la maison etc…
Géraldine, femme d’expatrié
Les autres années d’expatriation
– Géraldine, femme d’expatrié : « A partir de la deuxième année, les choses ont été très très différentes. Les enfants sont allés à l’école publique à côté de là où nous habitions. Le petit bus jaune venait les chercher au bout de la maison et les ramenait en début d’après-midi (puisque ils commencent beaucoup plus tôt l’école et dans la journée ils finissent beaucoup plus).
Tout d’un coup j’avais beaucoup plus de temps. Je me suis investie dans l’association dont j’ai parlé, Philadelphie Accueil, en tant que Vice-Présidente.
Cela me laissait également du temps libre pour aller voir mes copines, pour me balader, pour faire un peu de sport etc.
J’ai choisi de ne pas avoir d’activité professionnelle. »
J’ai passé 4 années géniales
Géraldine, femme d’expatrié
Comment gérer la réaction des grands-parents quand on veut s’expatrier avec ses enfants ?
– Géraldine, femme d’expatrié : « Déjà pour expliquer un petit peu ma maman est quelqu’un qui a beaucoup voyagé dans sa vie et notamment nombreuses reprises aux États-Unis. Donc, je pense qu’elle n’a pas vécu l’aspect du choc culturel.
Mon père, en revanche, est quelqu’un de très casanier. Il n’a plus jamais trop voyagé : il est très satisfait de sa maison, sa couverture et son chat et n’a pas besoin d’autres choses. Donc effectivement il n’a absolument pas compris pourquoi on choisissait de « arrêter notre vie en France ».
En effet, nous avons tout vendu et nous sommes partis avec nos enfants et nos bagages. Lui voyait que nous quittions nos amis, notre famille et que nous vendions notre maison. Cela n’avait aucun sens pour lui par rapport à sa grille de lecture à lui et à ses valeurs. Pour lui, la famille, les amis et la maison sont ce qu’il y a de plus important.
Donc on a eu beau lui expliquer l’ouverture culturelle, apprendre une nouvelle langue qui pour l’avenir des enfants serait certainement ultra-utile, vivre dans des conditions de vie plus agréables… Cela n’avait aucun sens pour lui. Alors il a fini par plus ou moins s’y faire puisque déjà un, c’était c’était comme ça et que deux, il voyait que finalement ça se passait bien pour nous. Mais dans sa compréhension, il n’avait pas beaucoup progressé. »
Mon père rebouclait systématiquement sur « Mais pourquoi vous partez ? »,
« Mais pourquoi vous ne restez pas, vous avez une belle maison »…
Géraldine, femme d’expatrié
Conseils d’une femme d’expatrié à ceux qui veulent s’expatrier
– Géraldine, femme d’expatrié : « Pour moi, le plus intéressant c’est vraiment d’argumenter avec toutes les choses positives que ça peut amener à tous les membres de la famille. Pour nous, les membres de la famille qui en ont tiré le plus de bénéfices de notre expatriation, ce sont nos enfants.
Avant de partir, il faut se rapprocher de ceux qui ont déjà vécu des expatriations ou des associations de français dans votre pays d’accueil (comme la FIAFE, Fédération Internationale des Accueils Français et francophones d’Expatriés). Cela permet de bénéficier de l’expérience des autres et de collecter leurs expériences positives ainsi de ne pas renouveler leurs erreurs.
Par exemple, les 4 années où je suis restée là-bas, je n’ai pas cotisée à la retraite, c’est une erreur à ne pas renouveler.
Vous vous rassurerez et pourrez rassurer vos proches. Ils ont juste peur de l’inconnu. Leur réticence part d’un très bon sentiment. Ils ont peur qu’il nous arrive un problème ou que ce soit moins bien qu’en France.
Essayez de rassurer vos proches en leur donnant des arguments les plus concrets possibles
Géraldine, femme d’expatrié
Conseils à l’entourage de ceux qui veulent s’expatrier
– Géraldine, femme d’expatrié : « Par rapport à ce que j’ai dit précédemment, ce serait justement de faire un petit effort de négociation ; d’aller un petit peu dans le sens des personnes qui partent.
Reconnaître qu’il peut aussi avoir des choses bénéfiques qui sortent de cette expatriation.
Aujourd’hui, à part la problématique de décalage horaire, il n’y a plus de problématiques de communication. Bien évidemment, cela ne remplacera jamais une vraie une présence physique mais il est possible de communiquer comme on veut. Même si on ne peut revenir qu’une fois par an, encore une fois, les communications récurrentes et régulières remplissent un grand vide. Cela nous permet de nous voir, de leur faire visiter la maison, l’école des enfants… »
Essayez d’entendre ce qu’ils ont à dire et pas seulement rester campé sur ses positions. Essayez de faire cet effort d’honnêteté intellectuelle et évidemment garder le contact.
Géraldine, femme d’expatrié
Ces petites phrases qui blessent les expatriés
– Alex de ISDD : « Est-ce que tu verrais des petites réflexions qui n’ont l’air de rien, qui passent comme ça, mais qu’on entend et qu’on encaisse ? »
– Géraldine, femme d’expatrié : « Pour moi, c’est tout ce qui va être de l’ordre de la manipulation émotionnelle : « C’est pas très sympa pour nous que tu t’en ailles », « Il faut que tu nous laisses, tu nous abandonnes ». Ces petites phrases un peu assassines qui peuvent nous faire avoir mauvaise conscience.
Je n’ai pas su le faire tout de suite en fait mais je pense que ce qu’il faut faire à ce moment là c’est vraiment de ramener son curseur par rapport à soi : Pourquoi on part ? Pourquoi on fait ça ? C’est notre choix. Essayez de ne pas se faire avoir par la culpabilité. »
On ne s’expatrie pas pour faire plaisir à mamie. C’est pour se faire plaisir à nous.
Essayez de ne pas vous faire avoir par la culpabilité.
Géraldine, femme d’expatrié
Découvrez les petites phrases citées par les experts de notre second épisode en cliquant ici.
S’expatrier pour sauver son couple : est-ce efficace ?
– Géraldine, femme d’expatrié : « J’aimerai partager un sujet avec tes auditeurs. Alors déjà premièrement avant de partir notre couple n’était pas forcément au mieux.
Mais une fois là bas, nous étions confrontés aux mêmes problématiques. Nous n’avons pas fait ce qu’il fallait pour profiter du changement pour modifier des choses. L’écart n’a fait que se creuser puisque au moins avant je travaillais, je contribuais la vie de famille, je pouvais avoir un épanouissement professionnel… Ce qui n’était plus le cas là-bas, même si j’avais plein d’autre choses à côté.
Je t’ai dis que nous étions restés 4 ans aux États-unis mais ce n’est pas tout à fait vrai. En fait, je suis partie au bout de 4 ans puisque j’ai décidé de me séparer de mon mari. Les enfants ont voulu rester là-bas…
J’ai cru que cette opportunité de s’expatrier changerait notre routine et allait, de façon un peu magique, nous permettre de « recoller les morceaux ». Mais nous avons fait l’erreur de prendre nos problèmes et de les emmener à Philadelphie.
Géraldine, femme d’expatrié
Attention au chant des sirènes
Bref, ça vient aussi avec des difficultés l’expatriation. C’est un peu le chant des sirènes quoi, il y a plein de trucs, c’est génial, c’est beau… Mais attention, il y a une contrepartie, il va falloir gérer un certain nombre de choses nouvelles. Et moi j’ai pas su bien gérer ça…
Très souvent on se dit : « Dans mon couple il ne se passe plus rien, c’est métro-boulot-dodo, c’est la routine ». Alors qu’en fait, ce n’est pas forcément ça le problème. Partir ne changera rien si vous n’en profitez pas pour trouver un moyen de faire autrement.
Je me retrouvais avec les enfants à amener à l’école, à nettoyer une maison immense, à m’occuper du jardin… J’avais la sensation de ne servir à rien, de ne pas apporter une pierre à un édifice.
Maman au foyer, c’est un métier. Ce n’est pas le mien.
Géraldine, femme d’expatrié
Je ne dis pas que c’est à cause de l’expatriation que nous nous sommes séparés. Cela n’a fait que creuser un écart qui existait déjà.
Les conséquences de l’expatriation sur les enfants
– Géraldine, femme d’expatrié : « Ils sont rentrés deux ans après moi. Les enfants sont donc restés 6 ans aux Etats-Unis.
Les enfants sont évidemment ultra bilingues ce qui a été le cas trois mois après les avoir mis en école américaine. Rentrés en France ils ont continué leur scolarité dans des écoles internationales.
Pour chacun des deux enfants, l’anglais est devenu leur première langue. Ils se parlent en anglais. Font leurs recherches sur le web en anglais. Ils regardent la télé, rêvent et jurent en anglais.
À nous, ils nous parlent français : nous n’avons pas le bon accent d’après eux 😉 «
Ils sont devenus bilingues en trois mois après leur entrée dans une école américaine.
L’anglais est devenu leur première langue.
Géraldine, mère d’enfants expatriés
Découvrez le second épisode : quand les jeunes actifs s’expatrient.
Il est en ligne, découvrez les conseils de jeunes expatriés en Australie, Canada, Nouvelle-Zélande et Polynésie française.
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D’ici là rappelez-vous que… Il suffit de demander !
A très bientôt !
Hello ! Bravo pour cet article. C’est clair, limpide et très représentatif de note vie d’expatriés. Tu arrive à faire découvrir l’expatriation objectivement et positivement à travers des témoignages pertinents. C’est très intéressant. J’ai hâte de découvrir la suite. À bientôt. Steve
Bonjour Steve, je te remercie pour ton message encourageant ! Au plaisir de connaitre ton avis pour le second épisode 🙂 Alex